En trottinette, «ils brûlent les feux rouges et les priorités» /
Rufe nach schärferen Gesetzen bei E-Scootern werden lauter
Des questions se posent sur le cadre légal des trottinettes électriques.
un article par Mélissa Petit, publié le 28 août pour l’Essentiel
Suite à un accident survenu mardi à Soleuvre, le pronostic vital d’un homme qui circulait sur une trottinette électrique était engagé. En 2024, douze usagers de ces engins ont été grièvement blessés. Alors que la Belgique veut renforcer les contrôles, faut-il aussi serrer la vis au Grand-Duché? C’est la question que posait ce mercredi le député CSV Marc Spautz à la ministre de la Mobilité, Yuriko Backes.
Denis Zago, gérant d’un magasin spécialisé dans l’e-mobilité à Niederanven, vend des trottinettes électriques depuis 2010. Il estime que la plupart des usagers au Luxembourg sont des jeunes actifs qui l’utilisent pour se rendre au travail et que la majorité d’entre eux se comportent de manière prudente.
«Les gens mettent des casques et roulent sur les pistes cyclables», dit-il. Le professionnel regrette d’ailleurs que la puissance des engins soit limitée au Luxembourg. «Une personne un peu plus corpulente qui habite dans le Grund ne peut s’en servir pour remonter la pente», illustre-t-il.
Un «danger» sur la route
De son côté, le président de la Sécurité routière Paul Hammelmann décrit une situation tout autre. «Que ce soit à Luxembourg-Ville ou ailleurs, certains circulent à vive allure, brûlent les feux rouges ou forcent les priorités. De telle manière qu’ils se mettent en danger eux-mêmes, ainsi que les autres usagers de la route».
Selon lui, il faut une législation plus stricte au niveau européen. Il prône l’obligation du port du casque, mais aussi l’interdiction d’importer des modèles achetés en ligne qui ne respectent pas la limite de 25 km/h. Paul Hammelmann souhaite aborder le sujet prochainement avec la ministre de la Mobilité.
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